Actualités

  • À quand un vaccin sans piqûre ?
    Une équipe de chercheurs du Centre d’Immunologie de Marseille a  publié ses études sur un mécanisme de vaccination sans aiguille ni adjuvants. Cela pourrait être très intéressant dans une démarche de diminution des craintes vis-à-vis de la vaccination.
    Concrètement, dans le cas d’une injection du vaccin traditionnelle, le derme est traversé par l’aiguille ce qui empêche le fonctionnement d’un très grand nombre de cellules dendritiques qui s’y trouvent.  Or, ces cellules immunitaires ont une grande importance dans la réaction immunitaire et notamment pour la présentation de l’antigène aux lymphocytes T naïfs. C’est pourquoi, l’utilisation de lasers déjà utilisés notamment en dermatologie est très intéressante. En effet, ils créent des pores de l’ordre du millimètre dans la couche externe de l’épiderme, il faut alors y appliquer la solution vaccinale. Cela permet de générer une réponse immunitaire grâce aux cellules dendritiques et celle-ci est suffisamment forte pour ne pas avoir besoin d’adjuvants.
    Les recherches ne sont pas terminées, il faut identifier les potentiels effets secondaires que cette technique pourrait provoquer et la tester sur l’Homme ! 
http://www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualites-recherche/un-vaccin-sans-aiguille-et-sans-adjuvant
  • Le 7 mai 2015, le Haut Conseil de la santé publique a suspendu sa recommandation de vacciner les bébés contre les gastro-entérites aiguës à rotavirus suite aux conséquences qu'ils pourraient avoir sur les nourrissons (cas d'invaginations intestinales aiguës).
  • De nombreux débats sont en cours à propos de l'autorisation ou non de laisser pratiquer la vaccination aux pharmaciens. Les députés restent opposés à cette proposition contrairement à l'Académie Nationale de pharmacie qui est convaincue que cette pratique pourrait permettre une plus large vaccination, les pharmaciens étant plus accessibles que les médecins.
  • Suite au séisme du 25 avril 2015 ayant touché principalement le Népal, l'Unicef et les services sanitaires se mobilisent dans le but de vacciner environ 500 000 enfants contre la rougeole. En effet, plus d'un enfant népalais sur 10 n'est pas immunisé contre cette maladie. C'est pourquoi cette campagne a pour objectif d'éviter une épidémie de grande ampleur qui fragiliserait considérablement ce pays après la catastrophe qu'il a subit.

  • Annonce  du  premier  ministre  australien  Tony  Abbott  le  12  avril  2015 :  Les  personnes refusant  de  faire  vacciner  leurs  enfants  se  verront  retirer  leurs  allocations  sauf  en  cas  de raisons  religieuses  ou  médicales.  Mesure  choc  pour  lutter  contre  le  fléau  de  la  non-vaccination. 
  • Actuellement,  nous  assistons  à  une  rupture  des  stocks  de  certains  vaccins  pourtant obligatoires  comme  ceux  immunisant  contre  la  diphtérie,  le  tétanos  et  la  poliomyélite. D’autres  sont  concernés  comme  le  BCG  (contre  la  tuberculose)  bien  qu’ils  ne  soient  pas obligatoires. Cela est dû à  la demande mondiale qui est de plus en plus  importante alors que  les vaccins restent  relativement  longs  à  produire.  Le  retour  à  la  normale  pourrait  prendre  plusieurs mois. 
  • Le  31 mars  2015,  l’Agence  du médicament  (ANSM)  a  confirmé  la mort  de  deux  bébés  en 2012 et 2014 suite à un vaccin contre la gastro-entérite. Ainsi, des questions se posent sur ce vaccin qui aurait un trop grand nombre d’effets indésirables. Affaire à suivre ! 
  • Le 20 mars 2015, le Conseil constitutionnel a rendu sa décision sur le caractère obligatoire de certains vaccins en réaffirmant qu’ils devaient le rester. Cette décision fait suite au cas de la famille Larère qui avait été poursuivi en  justice suite à  leur  refus de  faire vacciner  leur  fille contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire